Nouvelle bannière, nouveau barème (la vie du blog)

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Comme vous pouvez (enfin) le constater, j’ai terminé la bannière que j’avais commencé à dessiner il y a quelques mois. Une bonne chose de faite, même si le résultat n’est sans doute pas à la hauteur de mes attentes. Ne dessinant plus régulièrement depuis quelques années, il est toujours difficile de s’y remettre ! Vous aurez peut être reconnus sur cette bannière certains personnages issus de l’univers du jeu vidéo . De gauche à droite, un Hellgast (Killzone) Kratos (God of War), Lara Croft (Tomb Raider) Moi même, Old Snake (Metal Gear Solid 4) et Big Daddy (Bioshock). Le fond est un artwork légèrement modifié du jeu vidéo Journey.

J’espère que vous apprécierez le changement, Dommage que WordPress ne propose que des thèmes gratuits vraiment pourris ou sabotés (Les titres en vert fluo pour forcer à payer les extensions)

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Pour info, j’ai réalisé cette bannière avec une tablette graphique Bamboo Wacom Fun et le logiciel Photoshop CS6. D’autres dessins débiles ou sexy (ou les deux) vont suivre.

J’en profite également pour vous expliquer brièvement le nouveau barème servant pour mes critiques (Cinéma, Jeux vidéo…) J’ai longtemps hésité à la manière dont « noter » les produits culturels, en changeant de mise en page quasiment à chaque fois, sans trop de cohérence. J’opte finalement pour un barème divisé en trois appréciations, témoin de mon ressenti global sur l’œuvre critiquée.

UN PEU ZÉRO – J’ai pas aimé du tout et je vous déconseille l’œuvre en question.

PAS MAUVAIS – Quand c’est moyen. Ni excellent, ni nullissime.

BIEN SYMPA –  J’ai adoré, tout simplement.

On est donc sur un barème restreint, et qui force à faire un choix radical. Et c’est pas plus mal. Je ne veux pas m’encombrer avec des notes à virgules, ou alourdir le barème avec des tas d’exceptions du genre « Déjà culte » ou « Coup de cœur ». Je me pose la question: j’ai aimé ou pas ? L’objectivité ne rentre pas en compte dans cette appréciation finale.

La première critique à bénéficier de cette nouvelle notation est celle d’Hunger Games: l’embrasement, que je vous invite à lire et à commenter.

Hunger Games: l’embrasement (critique)

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On m’a longtemps présenté le premier Hunger Games (réalisé par Gary Ross) comme un « Battle royale  du pauvre à la sauce Twilight », description qui ne donnait pas franchement envie ! J’ai vu le film il y a quelques semaines, et j’ai pourtant été agréablement surpris. Déjà, parce que le film est très correct : plutôt bien dirigé et plaisant à suivre, il s’adresse assurément aux ados autant qu’aux adultes. D’autre part, parce que le concept développé n’a au final rien à voir avec Battle Royale : le jeu n’étant qu’un des rouages de l’intrigue et les thématiques étant bien différentes. Après le visionnage, j’avais donc bien envie de voir le deuxième opus afin de savoir la suite. Vendredi soir, il y avait foule au cinéma. Et moi qui pensait que les gens seraient tous sagement devant leur PlayStation 4 !

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Hunger Games : L’embrassement est clairement une bonne suite. Cette fois, j’ai trouvé que le scénario prenait une tournure vraiment intéressante, en s’attardant notamment sur les conséquences des actes de Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) sur le monde de Panem. L’héroïne devient en effet malgré elle le symbole d’une révolte violente et hors de contrôle. Le thème de la manipulation médiatique et de la propagande est également au cœur de film, montrant un président Snow (Donald Sutherland) prêt à tout pour maintenir l’ordre. L’expression issue de la Rome Antique « Que veux le peuple ? Du pain et des jeux ! » prends tout son sens dans l’univers de Hunger Games, qui abuse de jeux et de spectacles pour endormir les aspirations des citoyens, l’autorité frappant réellement hors des caméras. Les personnages (surtout des jeunes adultes) réagissent avec justesse, et hormis le triangle amoureux un peu mièvre, on est loin de la stupidité d’un film « pour ados ». Le casting est presque impeccable, Jennifer Lawrence en tête, mais aussi Stanley Tucci et Philip Seymour Hoffman toujours bons. Cette suite est aussi plus sombre, plus violence que le premier opus. Oui, violente. Beaucoup de gens pensent que la violence, c’est forcément quand on voit du sang. Ici, classement oblige, il n’y a pas de scènes gores, et les gens meurent « proprement » Cela n’empêche pas l’existence de scènes assez brutales qui accentue la gravité des événements.

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Sale et flamboyant à la fois, l’univers futuriste de Hunger Games est d’ailleurs très proche de l’idée que l’on a de l’empire romain et des pratiques de l’époque (orgies, jeux à morts dans des arènes, provinces…) Même le design architectural s’en inspire grandement, notamment la scène de la présentation des candidats qui se déroule dans un lieu ressemblant à s’y méprendre à un cirque romain. Dommage que le background ne soit encore pas assez développé à mon goût, j’aurais aimé en voir plus du capitole, des autres districts, voir les grands dirigeants…) J’ai étrangement une fascination pour les œuvres qui dépeignent les mécanismes du totalitarisme ! La direction artistique est malheureusement inégale : les décors sont globalement peu inspirés (à la Equilibrium), quand les costumes sont tout bonnement incroyables. J’adore notamment les vêtements crées pour le personnage de Effie Trinket (Elizabeth Banks). Les goûts et les couleurs, j’apprécie toujours l’extravagance vestimentaire dans la Science fiction. La mise en scène du film est efficace, mais trop classique. J’aurais aimé quelque chose de plus ambitieux, et plus épique. Plus de plans larges par exemple. Comme si le budget était toujours un peu juste.

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Globalement, j’ai beaucoup apprécié ce second volet, qui compote quelques soucis (un peu mal rythmé, montage..) mais qui reste très agréable et prenant. Je suis très curieux de voir les deux prochains films.

Le verdict : BIEN SYMPA !

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